Pierre N’Gahane, le secrétaire général du comité interministériel à la prévention de la délinquance et de la radicalisation a annoncé que les deux premiers centres de déradicalisation ouvriront début 2016. Ils pourront accueillir en tout une soixantaine de jeunes qui seront logés pendant la semaine dans un internat et rentreront chez leurs parents le week-end.
Ces centres accueilleront deux profils de jeunes, ceux signalés par leurs parents comme s’étant radicalisés (3000 cas d’ores et déjà signalés), mais rien ne les obligera légalement à suivre l’intégralité des six à dix mois du programme. Ils devront donc être volontaires.
D’autres jeunes pourront être envoyés dans ces centres, par une injonction judiciaire ou administrative, après une tentative de départ pour la Syrie ou une autre zone de combats. Dans ces cas, un défaut d’assiduité pourrait entrainer des sanctions mais la base légale de celles-ci restent fragiles.
Le coût de fonctionnement pour ces deux premiers centres est estimé à 1 million d’euros.
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