La journée internationale du Cannabis du 20 avril dernier a tout de l’opération marketing réussie : depuis le nombre de prises de positions favorables à la légalisation s’est envolé (députés, associations, journalistes, …) et les entreprises qui ont misé sur le commerce légale du cannabis voient le cours de leurs actions s’envoler sur les marchés boursiers.
La pression médiatique, alimentées par d’énormes intérêts financiers n’a jamais été aussi forte pour prôner la légalisation du cannabis dans notre pays.
Parmi les arguments qui épaulent cette revendication de consommateurs et des « idiots utiles » qu’ils ont subverti, certains doivent être réfutés en priorité.
Le tabac et l’alcool, licites, seraient, selon eux, plus dangereux que le cannabis, qui est illicite ; « ne pouvant plus interdire ces premiers, il faut légaliser ce dernier ». Ce statut licite du tabac et de l’alcool, a permis de recruter 13 millions de fumeurs, 4 à 5 millions de sujets alcoolo-dépendants et quelques centaines de milliers d’alcooliques. Pour le cannabis, on en est déjà à 1. 300.000 usagers réguliers. S’agissant d’une drogue prohibée, cela atteste de son fort pouvoir d’accrochage. Chaque année meurent en France 79.000 victimes du tabac ; il faut y ajouter de multiples handicapés ; l’alcool, lui, tue 49.000 des nôtres. Comparativement, la route, objet de grandes attentions, ne fait que 3.600 morts. Impuissants à arracher les sujets dépendants du tabac et de l’alcool, la folle idée serait d’y ajouter les drames prévisibles de la légalisation du cannabis.
Rappelons que le cannabis est plus dangereux que l’alcool ou le tabac, auxquels, en plus, il est souvent associé.
Tous les Etats ayant légalisé le cannabis sont passés par la « manip’ » du cannabis dit thérapeutique. En l’état présent des connaissances, le rapport bénéfices / risques qui sert à adouber un médicament est très nettement en défaveur du cannabis. Compte tenu de la gravité et du nombre importants de ses méfaits ; qui pourrait, en conscience, se déclarer favorable à sa légalisation ?
Détrans, les Cassandre de la communauté Trans
Crise sanitaire, pénurie de masques, bureaucratisation de la santé, … Entretien avec le Pr. Gilles FREYER
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