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Par Archives CERU

Le 1 juin 2015 à 16h37

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Le 28 mai est paru au journal officiel un décret actant le fait que les bourses au mérite seraient divisées par deux pour la rentrée 2015, elle passe de 180€ par mois pendant 10 mois à 90€. Une mesure décidée unilatéralement par la ministre et ce, sans concertation avec les organismes étudiants.

Le 27 juillet dernier le gouvernement avait déjà tenté de supprimer en catimini le dispositif par une circulaire signée par Geneviève Fioraso alors secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et la recherche. Le conseil d’Etat annula cette décision.

Le dispositif des bourses au mérite récompense les bacheliers boursiers obtenant la mention « Très Bien » au baccalauréat.

En 1998, le gouvernement de Lionel Jospin crée l’aide au mérite : Claude Allègre était alors ministre de l’Education nationale et Ségolène Royal ministre déléguée de l’Enseignement scolaire. Cette aide répondait à la nécessité « d’orienter des étudiants méritants issus de milieux modestes vers des concours ou des formations qu’ils n’auraient pas spontanément envisagé de préparer et de leur donner les moyens matériels et moraux d’entreprendre un cursus long » (circulaire n° 2000-111 en date du 24 juillet 2000). 

En 2009 Valérie Pécresse étend cette bourse aux meilleurs étudiants de licence qui obtiennent une bourse au mérite pour leurs études en Master.
A noter que le conseil d’Etat n’a rétablit les bourses au mérite que pour les bacheliers et non pour les licenciés.

L’UNI et l’association « Touche pas à ma bourse je la mérite » ont principalement mené le combat contre le gouvernement socialiste qui souhaite supprimer cette aide récompensant les bacheliers méritants. Alors que ses actions semblaient avoir porté leurs fruits, la dernière décision de la Ministre a relancé le bras de fer.

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