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Par Archives CERU

Le 4 février 2016 à 13h04

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 Dans « Dar al-Islam » son organe de propagande, Daech appelle, dans son numéro 7, à « tuer les fonctionnaires de l’EN qui enseignent la laïcité, les services sociaux qui retirent les enfants musulmans à leur famille ». L’incitation « à les frapper le plus durement possible » est explicite.

Outre l’émigration vers EI, le devoir pour les musulmans qui restent en France est de « combattre et tuer les corrupteurs » des enfants et des familles musulmanes. Pour ceux qui n’auraient pas compris, on précise : « tuer les fonctionnaires de l’EN qui enseignent la laïcité, les services sociaux qui retirent les enfants musulmans à leur famille ». L’incitation « à les frapper le plus durement possible » est explicite.

Précède une partie qui traite des problèmes d’éducation de la société française fondamentalement « impure ». Dans un long descriptif de la perversité du contenu des « valeurs républicaines » et de la « laïcité fanatique », l’article explique comment notre « humanisme », cette « fausse religion» abandonne  voire incite « les enfants et les adolescents aux plus abjects comportements et les livre à leurs plus vils instincts ». Le but est qu’ils « deviennent esclave des maîtres de l’Occident : les juifs corrupteurs ». Au passage, on liquide les enseignements de la musique, du dessin, des pages de sciences touchant à la reproduction, l’égalité homme-femme, ainsi que ce qui pourrait remettre en question, le créationnisme.

Pour finir, le parallèle est fait entre les « enfants palestiniens que tuent les juifs » et ceux des « enfants musulmans que les institutions de la république judéo-maçonnique assassine chaque jour».

Sans dramatiser sur le nombre de « loups solitaires » qui pourraient menacer à tout moment les enseignants, il convient de garder à l’esprit le substrat idéologique qui agit sur les esprits des jeunes qu’ils peuvent recevoir, chez eux, au travers des médias ou réseaux sociaux sans en parler nécessairement et sans être en mesure de les digérer.
Le SNALC s’inquiète de la même manière pour ce danger en réclamant des mesures de sécurité. Pourtant au-delà des mesures de protection, il est à craindre un abaissement des exigences culturelles et scientifiques qui doivent faire le socle de l’éducation, de la part de chefs d’établissements pusillanimes ou démunis dans un environnement hostile.

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