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Par Archives CERU

Le 5 octobre 2009 à 8h46

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A l’occasion de la sortie de sa note  » les étudiants des classes moyennes sont-ils condamnés au système D pour étudier ? », le CERU avait organisé une conférence de presse.


Le syndicat étudiant Uni (droite) a réclamé mardi une réforme du dispositif d’aide aux étudiants pour qu’il bénéficie à 60% d’entre eux, et non pas seulement 25% comme c’est le cas actuellement, et a proposé la création d’un ticket restaurant pour les étudiants.

« Les étudiants dont les familles gagnent plus de 2.600 euros brut par mois ne disposent ni d’aides financières, ni d’accès au parc de logement étudiant, ni même de possibilité de travailler dans le cadre des emplois étudiants créés au sein des campus », relève une étude du Centre d’études et de recherche du l’Uni (CERU).

Le syndicat propose la création d’un « ticket restauration étudiante », sur le modèle des tickets restaurants d’entreprises, qui pourrait être utilisés dans les restaurants, les boulangeries, les commerces alimentaires ou les restaus U.

Alors que les étudiants consacrent 36% de leur budget à l’alimentation, beaucoup d’entre eux n’ont pas de restau U à proximité et ceux-ci sont souvent fermés le week-end et le soir, selon l’Uni.

L’Uni, troisième syndicat représentatif des étudiants après l’Unef et la Fage, demande que les emplois au sein des campus (tutorat, bibliothèques, soutien informatique…) ne soient pas exclusivement attribués sur critères sociaux.

« On empêche les classes moyennes de toucher des bourses, et on les condamne en plus à travailler dans la restauration rapide parce qu’ils n’ont pas droit aux postes dans l’université », a souligné l’Uni lors de sa conférence de presse de rentrée.

L’Uni recommande aussi la création d’un prêt étudiant bénéficiant de la garantie de l’Etat. Sur l’exemple de la Nouvelle-Zélande, ce prêt à taux zéro serait remboursé lorsque l’étudiant a trouvé un emploi et ses remboursements dépendraient de ses revenus et s’arrêteraient s’il perd son emploi.

« Certains pays comme la France concentrent leurs aides sur les plus défavorisés et aident une faible proportion d’étudiants. D’autres, comme les Pays-Bas, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni aident 70% des étudiants, grâce à des systèmes de prêts », fait valoir l’Uni.

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