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Le 19 octobre 2015 à 9h26

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Selon une note de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de Ile-de-France, la situation des jeunes franciliens vis-à-vis du logement s’est dégradée depuis 2006.

Les jeunes franciliens décohabitent plus tardivement en 2011 qu’en 2006 : l’âge médian s’établit à 24 ans et 9 mois, en recul de quatre mois.

Ce « retard » varie en fonction des catégories socio-professionnelles. Il est plus marqué pour les ouvriers et les employés (+ sept mois) : « les ouvriers décohabitent désormais deux ans plus tard que les cadres et professions intellectuelles »

Parmi les jeunes de 20 à 29 ans originaires d’Ile-de-France, 76% des étudiants, 62% des chômeurs, 39% des jeunes salariés continuent à vivre chez leurs parents.

Les familles dont les enfants décohabitent plus tard sont moins aisées que les autres, et n’ont pas la possibilité de les aider à obtenir un premier logement : un tiers vit en HLM. Leur origine est aussi un facteur important : les parents immigrés ont ainsi deux fois plus de chances d’avoir leur enfant toujours à domicile.

Dans sa note l’IAU-IDF conclut que l’indépendance résidentielle est rendue plus difficile par la crise économique et par la hausse du coût du logement non compensée par l’offre de logement social.

Pour plus d’informations

Consulter la note :

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