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Le 15 septembre 2009 à 8h58

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Le Centre d’études et de recherche de l’UNI (CERU) vient donc de rendre une note intitulée « Les étudiants des classes moyennes sont-ils condamnés au système D pour étudier ? ». Elle revient notamment sur ces étudiants des professions intermédiaires (catégorie qui rassemble des personnes exerçant un niveau « moyen » de responsabilités au sein de leur entreprise) dont le taux d’accession en 1ère année de licence affiche une baisse de trois points en dix ans. Baisse qui tend à s’accélérer depuis 2007.

Les enfants des classes moyennes privilégient les filières courtes

Les enfants des classes moyennes se détournent ainsi des filières universitaires en privilégiant les cursus courts comme les IUT. Le CERU s’appuie notamment sur l’enquête 2007 de l’Observatoire de la Vie Etudiante (OVE) selon laquelle les enfants des classes moyennes représentent 33 % des inscrits dans le supérieur, mais 36 % des inscrits en IUT contre seulement 31 % des inscrits en droit ou 29 % en santé.

Rompre avec le système d’aides actuel

Olivier Vial, délégué général de l’UNI, souligne : « Depuis 10 ans, le système d’aide a idéologiquement exclu les classes moyennes. Si nous voulons aider ces étudiants, il faut changer de logique et proposer un système d’aide étudiante qui repose sur d’autres principes que le 100 % social ». Et de rappeler qu’en France, selon un récent rapport de l’OCDE, « seuls 25 % des étudiants bénéficient à un titre ou un autre d’une aide pour financer leurs études, alors qu’ils sont 95 % en Finlande, 80 % en Australie ou encore 76 % aux Etats-Unis ».

Le développement d’une offre nouvelle de logement étudiant

L’UNI avance ainsi six propositions pour les classes moyennes : le développement d’un système de prêt adapté aux étudiants avec des modalités de remboursement progressives et fonction du revenu de l’emprunteur, la création d’un ticket restauration étudiante qui permettrait de choisir entre le restaurant universitaire, la restauration collective ou encore l’achat dans le commerce, le développement d’une offre nouvelle de logement étudiant avec l’implication des universités et des collectivités locales, le développement de la colocation en levant les freins juridiques et financiers, l’extension de la garantie des risques locatifs à tous les étudiants afin de faciliter leur accès au parc privé et enfin, le développement et l’ouverture de l’emploi au sein des campus à tous les étudiants et pas seulement aux boursiers.

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