Les enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté l’année dernière la suppression des notes.
Ils espéraient ainsi améliorer la motivation des élèves et leurs résultats. Cette expérimentation s’inscrit dans le cadre de plusieurs théories pédagogistes qui essayent de remplacer la notation par une évaluation basée exclusivement sur l’acquisition de compétences.
Olivier Vial, président de l’UNI et directeur du CERU était invité à participer à la conférence inaugurale d’Inter Pares.
Pares Inter Pares vous invite à l’occasion de sa conférence inaugurale à débattre sur le thème de l’Education nationale en France.
Participeront au débat :
Bruno Julliard (Secrétaire national PS à l’éducation)
Bernard Hugonnier (directeur adjoint à l’éducation de l’OCDE)
Christian Chevalier (Secrétaire général du syndicat étudiant SE-UNSA°
Olivier Vial (Président de l’UNI)
Va-t-on progressivement remplacer les notes par des smileys ? Depuis plusieurs semaines, des voix, notamment celles de l’AFEV, de l’ « association contre la constante macabre » ou même de Peter Gumbel, auteur de « On achève bien les écoliers », multiplient les déclarations afin de démontrer que le sens du progrès passe nécessairement par un assouplissement de l’évaluation des élèves et la suppression des notes à l’école.
Directement inspirée par les théories de la Nouvelle éducation, qui avaient prospéré dans les années 70, leur objectif est de remplacer l’évaluation des connaissances par une évaluation centrée uniquement sur les compétences et les comportements.
Cette évaluation dite « formatrice » est un échec et plusieurs pays viennent d’abandonner cette pratique. Voilà, ce que rappelle la première note « Répliques » publiée par le Centre d’études et de recherches de l’UNI – CERU.